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Sunday, 8 September 2024

ÁFRICA E CHINA, versão francesa

NA EDIÇÃO DE HOJE O JORNAL FRANCÊS LÊ MONDE PÚBLICA UMA EXCELENTE ENTREVISTA SOBRE AS RELAÇÕES DA ÁFRICA COM CHINA, QUE COROBORA O MEU TEXTO DE SEMANA PASSADA PUBLICADO POR DIÁRIO 


https://www.lemonde.fr/afrique/article/2024/09/06/entre-la-chine-et-l-afrique-la-lune-de-miel-est-un-peu-finie_6305791_3212.html


Xavier Aurégan est maître de conférences à l’Université catholique de Lille, spécialiste des relations entre la Chine et l’Afrique. Il a publié, en juin, Chine, puissance africaine. Géopolitique des relations sino-africaines (Armand Colin, 272 pages, 23,90 euros). Alors que le Forum sur la coopération sino-africaine (Focac) s’est tenu à Pékin du 4 au 6 septembre, le spécialiste analyse la relation asymétrique qui s’est développée entre la Chine et le continent africain.

Lire aussi |  Article réservé à nos abonnés  Au sommet de la coopération sino-africaine, Xi Jinping se pose en défenseur du Sud global

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Selon vous, le continent africain a été un laboratoire pour l’ascension chinoise sur la scène internationale. Dans quelle mesure ?

J’utilise le terme « laboratoire » puisque la Chine, sous Mao Zedong, Deng Xiaoping, Jiang Zemin et Hu Jintao, a testé en Afrique différentes modalités d’intervention à l’international. Dans les années 1960, la Chine a d’abord expérimenté la diplomatie sanitaire, en envoyant des missions médicales, la première en Algérie, à Saïda, en 1962 [six mois après son indépendance]. Elle a ensuite testé la coopération agricole en important le modèle de fermes d’Etat – qui fut un échec, faute d’investissements. Puis, en matière de défense, Pékin a apporté son soutien à des mouvements de libération nationale africains en Tanzanie, en Angola, en Guinée, au Niger…


Après la mort de Mao en 1976, Deng Xiaoping a rationalisé la politique étrangère chinoise. Il a opté pour une démarche plus mercantile, en lançant de petites industries comme des fabriques d’allumettes. Dans les années 1990, après les grandes réformes de l’économie chinoise, le continent africain a constitué un laboratoire pour l’octroi de lignes de financement à des Etats partenaires, tandis que les grandes entreprises publiques chinoises sont parties à la conquête des marchés internationaux. Là encore, ces méthodes ont d’abord été testées en Afrique.

Comment définiriez-vous ces relations aujourd’hui ?

Après l’euphorie des années 2010, qui a accompagné le déploiement du projet de Xi Jinping des « nouvelles routes de la soie », une problématique financière s’impose à la Chine. Elle se montre réticente à prêter de l’argent à des Etats africains qui peinent à la rembourser compte tenu de leurs propres difficultés, qu’elles soient financières, économiques post-Covid ou sécuritaires. D’autant que certains projets, mal pensés et pas optimisés, remettent en question leur légitimité.

Pour les acteurs chinois, à la fois le gouvernement et les entrepreneurs, le mot-clé est devenu « risque » et ils réfléchissent à deux fois avant de se lancer à l’international, notamment en Afrique. Par ailleurs, les investissements directs chinois en Afrique restent faibles, ne permettant pas une évolution notable de l’industrialisation. Politiquement, il n’y a pas de retour en arrière, mais économiquement on constate une sorte de prudence.

Lire l’enquête (2022) :  Article réservé à nos abonnés  « Nouvelles routes de la soie » : comment le chantier du siècle de la Chine s’est enlisé

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Cette relation fait-elle l’objet d’une réévaluation par les Etats africains ?

La lune de miel est un peu finie, et ce, depuis plusieurs années. Certains dirigeants africains ont critiqué les pouvoirs chinois, comme le gouvernement zambien, notamment sur la dette. Les populations, elles, prêtent plus attention à la présence chinoise et à ce qu’elle peut apporter au développement de leur pays. D’autres partenaires sont présents sur le continent, tels que les Emirats arabes unis, les pays occidentaux, mais aussi la Turquie, ou encore le Brésil, après le retour au pouvoir, en 2023, de Luiz Inacio Lula, et l’Inde. L’offre s’est diversifiée.

dd4e0b8_1725294824329-1968-s-001.jpg 

« Sauveur », une affiche à la gloire du président Mao datant de 1968. Elle représente un groupe d’Africains, vénérant un portrait de Mao Zedong, accompagné, à gauche, d’un « médecin au pieds nus » chinois. Ce modèle – des agriculteurs formés à la médecine pour pallier l’absence de soin dans les campagnes chinoises – conçu par Mao au début des années 1960 a ensuite été exporté en Afrique, pour la première fois en Algérie, en 1962.  INTERNATIONAL INSTITUTE OF SOCIAL HISTORY (AMSTERDAM)

Des projets chinois sont-ils remis en cause ?

Certains d’entre eux apparaissent disproportionnés. C’est le cas de ports qui coûtent des centaines de millions de dollars, comme celui de Lamu, au Kenya, ou encore le projet de port à Bagamoyo, en Tanzanie, signé par le gouvernement tanzanien en 2013 avant d’être suspendu en 2019, car jugé trop cher, à 10 milliards de dollars [9 milliards d’euros]. En Guinée, la réfection du port de Conakry avait été attribuée à un groupe chinois en 2016, mais a été finalement confiée à un groupe turc en 2018 par décret présidentiel.

Cela affecte-t-il la qualité des relations diplomatiques ?

On perçoit dans le discours officiel chinois la volonté de mettre en avant le facteur diplomatique et politique, la rhétorique de la solidarité Sud-Sud, de la force du groupe des BRICS [Brésil, Russie, Inde, Chine et Afrique du Sud]… Et un peu moins le côté économique.

Ce renforcement du discours idéologique intervient aussi à un moment où la Chine affirme sa volonté d’en finir avec la domination occidentale. Quelle est la réalité de la cohésion idéologique avec les pays africains ?

Une notion qui revient dans le discours chinois depuis Mao est celle de « souveraineté ». Pékin a depuis longtemps intégré l’importance de choisir les bons termes pour s’adresser aux élites africaines, afin que celles-ci puissent se reconnaître dans ces propos. Mais les diplomaties africaines se caractérisent aussi par un certain opportunisme : elles vont prendre à gauche et à droite, auprès des Chinois mais aussi des Français, du Club de Paris, des Indiens ou des Turcs. Les élites africaines vont-elles finir pas être déçues à force d’entendre cette phraséologie chinoise ? C’est une vraie question.

Lire aussi l’entretien :  Article réservé à nos abonnés  « En Afrique, les Indiens se présentent comme une alternative aux Chinois »

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Ces relations avec la Chine n’ont pas réellement permis aux Etats africains d’accélérer leur industrialisation. Est-ce une source de frustration ?

C’est un semi-échec dans cette relation sino-africaine. Les prestations de services bénéficient aux groupes chinois, souvent publics, alors que les investissements directs faibles ne permettent pas de développer l’industrie. La situation n’est pas si « gagnant-gagnant » : elle l’est davantage pour la Chine, même si les prêts chinois pour construire des infrastructures sont bénéfiques pour les pays concernés. Mais il n’y a pas d’investissements directs chinois majeurs de nature à développer des territoires et l’économie locale. Il n’y en a pas non plus de la part des Occidentaux. C’est un problème majeur, dont on ne voit pas comment il pourrait être réglé par les Chinois.

Lire aussi :  Article réservé à nos abonnés  Le nouveau visage de la « Chinafrique » marqué par une baisse spectaculaire des prêts au continent

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La Chine a pris le leadership dans la production de batteries et autres technologies de la transition énergétique, ce qui accentue son besoin en minerais stratégiques et a pour conséquence de renforcer sa présence dans les mines africaines. Cela profite-t-il au continent africain ?

La politique de sécurisation des matières premières est une priorité pour la Chine, qui en a besoin pour ses lignes de production. Au fil du temps, ses entreprises deviennent des acteurs géopolitiques confrontés à des contextes sécuritaires tendus, pesant sur leur capacité de prélèvement et d’exportation des ressources.

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Les autorités chinoises connaissent ces mêmes réalités. Au Niger, quand la junte a pris le pouvoir [en juillet 2023], Pékin a continué d’avoir besoin de matières premières et s’est donc trouvé engagé dans la crise. Au Soudan du Sud, il a envoyé des casques bleus, en 2015, pour sécuriser les populations et les infrastructures sous mandat des Nations unies, mais aussi pour protéger les puits de pétrole des groupes chinois. Cette présence sécuritaire se traduit aussi par le recours à des sociétés militaires privées, chinoises ou locales, pour garder les sites exploités par ces entreprises.

Le recul de l’influence française dans le Sahel profite-t-il à la Chine ?

Je ne pense pas qu’il y ait une stratégie de Pékin de déstabilisation de pays ou, par la même occasion, de la présence française. Indirectement, toutefois, l’expulsion manu militari de partenaires historiques peut profiter à des groupes chinois. En revanche, au Mali, la junte a demandé le départ des casques bleus, donc des Chinois.

Comment la Chine est-elle perçue en Afrique ?

Son image est globalement positive. Mais, dans le détail, selon les pays africains, les perceptions sont très différentes. Plus l’acteur chinois est impliqué dans les hautes sphères, dans la diplomatie, avec de grands groupes, mieux il est perçu. Quand la Chine paraît contribuer au développement, elle est bien vue. Les entrepreneurs privés chinois le sont beaucoup moins, puisqu’ils sont en concurrence avec d’autres acteurs économiques, comme la communauté syro-libanaise en Afrique de l’Ouest, ou les commerçants africains évidemment.

Les produits chinois, à très bas coût mais de faible qualité, ne sont pas nécessairement bien vus, bien qu’ils participent à l’augmentation du pouvoir d’achat sur les objets de la vie courante. Et que, paradoxalement, ils peuvent créer de l’emploi local. Les avis divergent, mais en comparaison avec d’anciennes puissances coloniales, dont la France, ou avec les Etats-Unis, la Chine bénéficie d’une meilleure image, même si des manifestations antichinoises ont eu lieu, par exemple en Zambie.

Xi Jinping est allé en Afrique cinq fois depuis qu’il est président, le ministre des affaires étrangères lui réserve son premier déplacement de l’année. Cette régularité aide-t-elle la Chine à peser sur le continent ?

Cette politique est maintenue de longue date par Pékin. Son engagement auprès des pays africains a fortement joué dans sa capacité à obtenir, en 1971, le siège à l’ONU, jusqu’alors détenu par Taipei. Aujourd’hui encore, le soutien africain dans les instances internationales compte beaucoup pour la Chine, pour diminuer les pressions occidentales sur les questions relatives à la région du Xinjiang et des Ouïgours, au Tibet, à Hongkong, à Taïwan. Il y a une sorte de constance dans la politique chinoise, dont chaque domaine – affaires étrangères, militaire, santé, éducation – est partenaire du continent.

Pékin sait aussi recevoir des dirigeants de petits pays avec de grands honneurs. En tire-t-il un bénéfice ?

Il y a un vrai savoir-faire en la matière. La Chine a cette capacité de créer ces grands rendez-vous, tel le Forum sur la coopération sino-africaine [Focac], qui offrent l’occasion de traiter chaque relation bilatérale, même avec de petits pays, et, derrière les grands discours, de développer tel ou tel secteur.

L’Afrique est un ensemble de pays aux intérêts divergents. Il lui est difficile de parler d’une seule voix face à la Chine…

La relation est asymétrique, mais la Chine n’est pas la seule puissance dans ce cas. L’intérêt des pays africains est de pouvoir tirer parti de cette relation, y compris lors de sommets tels que le Focac, où ils peuvent négocier avec les plus hauts responsables. La grande diversité des régimes africains les empêche d’avoir une position commune. C’est là que le bât blesse, le continent africain n’a jamais réussi à se doter d’une stratégie chinoise. C’est une carence majeure pour rééquilibrer la relation.

Retrouvez l’intégralité de nos dossiers géopolitiques ici.

Harold Thibault (Pékin, correspondant)

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Friday, 6 September 2024

DA ÁFRICA PERTO E LONGE

   DA AFRICA PERTO E LONGE

 

Metade de população brasileira se declara afrodescendente. O continente africano,com seus 54 países e 1.5 bilhão de habitantes, já foi um parceiro político e comercial importante. De 7 % de em 2007, o nosso comércio exterior caiu para 3.5 % em 2023. Exportamos 13.2 bilhões de dólares, importamos 9, e nossos investimentos lá, 2.1 bilhões, são menores do que os dos africanos aqui.

Um continente que não se livrou de suas amarras coloniais, dividido em tribos, só na África do Sul são faladas 11 línguas, e com seus dirigentes se mantendo na maioria dos países longo tempo no poder, veja a família Bongo no Gabão, e cujas práticas democráticas têm cada vez mais participação de militares. No último ano foram oito golpes de estado, fora dos conflitos na região do Sahel, Sudão, Eritreia e Somália. Importantes rotas marítimas são ameaçadas por grupos terroristasislâmicos como El Shabab. A crise humanitária, que com a seca atinge o continente, leva a Namíbia, ex-Colonia alemã, a declarar que matará  elefantes para que a população tenha carne para comer. As estruturas de poder têm alto nível de corrupção, elites ricas e um nível de miséria incomparável.

A África em 2050 passará a ter 35 % de população mundial, ou seja 1 em quatro habitantes do planeta será africano. A América Latina passará de 8.6% para 6.9 %. O envelhecimento que atinge todos os demais continentes não passa por lá.

Ainda tem o fenômeno chinês: ofereceram tudo aos países pobres de infraestrutura e ricos em minérios. A África deve num total 1.1 trilhões de dólares, e em seuspaíses 900 milhões de habitantesde um total de 1,5 bilhões, despendem mais com o pagamento de juros do que com saúde e educação. Na Nigéria, com 40 bilhões de dívida externa, 40 % de população vive em extrema pobreza. E a China está implacável na cobrança de sua dívida.Não negocia, quer o seu.

O Brasil já foi um parceiro importante. Treinamos diplomatas no Gabão, participamos da descolonização de Angola e Moçambique, tivemos investimentos pesados na área de mineração e petróleo, treinamos militares, trouxemos a África do Sul para os BRICS, fizemos obras na Mauritânia, vendemos Tucanos e Lula, no seus dois primeiros governos, visitou a África, onde temos representação diplomática em 31 países com 87 diplomatas (número igual ao de Paris), oito vezes.

O continente está lá, com suas mazelas, mas também suas oportunidades.Politicamente é importante para o Brasil, mas o seu potencial de crescimento, mesmo com a invasão chinesa que está se esgotando, oferece uma enorme oportunidade para negócios. O Brasil é bem visto e quisto, mas a política brasileira para o continente não pode andar na gangorra de uma visão de curto prazo e frases de efeito. Precisa de uma estratégia, que já existiu anteriormente e foi muito lucrativa, consistente.

E nisso o governo e suas instituições, como o Banco do Brasil e o BNDES,exercem um papel crucial para que os empresários, em especial médios, voltempara o continente.

 

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Friday, 30 August 2024

DO MÉXICO COM E SEM SURPRESAS

 DO MEXICO  COM E SEM SURPRESAS

 

O mundo está fascinado com a nova Presidente do México, a partir de 1º de outubro. Claudia Scheinbaum, judia, física com doutorado, ex-prefeita da Cidade do México, eleita com absoluta maioria de votos, com maioria na Câmara de Deputados e, noSenado, faltando dois senadores para também ter a maioria de 2/3 que permite mudanças constitucionais. Ou seja, a sucessoraeleita por AMLO, Andres Manuel López Obrador, que sai do governo com mais de 70 % de aprovação e com poderes que desde 1982 nenhum presidente mexicano teve, vai governar um país de 120 milhões de habitantes, vizinho dos Estados Unidos,onde vivem 40 milhões de descendentes dos mexicanos que mandaram para a sua pátria de origem no ano passado 63 bilhões de dólares.

Como será o governo no mandato de seis anos da nova Presidente? A primeira definição ocorrerá no mês de setembro,quando os parlamentares tomarem posse, ainda com o atual Presidente, que tentará aprovar uma reforma do judiciário. Os 1700 juízes, inclusive nove ministros do Supremo, passarão a ser eleitos e não mais indicados e nem de carreira. Insólita situação num país dominado pelo narcotráfico e com problemas de segurança pública sem igual no mundo. A reação alcança os Estados Unidos, que alegam que a reforma gera insegurança jurídica para os investimentos e desestabiliza o sistema democrático. E daí, disse AMLO, não se metem em assuntos internos. Aqui é o México.

Sim, México, que apesar de ter treze tratados de livre comércio e exportou mais de 500 bilhões de dólares em 2023, depende economicamente do seu vizinho mais do que de qualquer outro país. Então o resultado das eleições nos EUA bate diretamente nos destinos do seu vizinho. Não só na área de imigração, mas em especial na de investimentos, se as empresas continuarem investindo no México ao invés de na China, onde a mão de obra é mais barata e o sistema de logística funciona bem.

Outra questão é a transição energética. A doutora presidente vai fazer o quê com o país que depende 89 % de hidrocarbonetos, enquanto o Brasil produz 90 % de energia limpa, e tem uma empresa estatal Pemex corrupta, ineficiente e endividada em 100 bilhões de dólares. Quanto ela tem de espaço com seu padrinhopolítico para avançar nas reformas? Este mês de setembro será indicador, quando o Congresso votar a reforma do judiciário e aextinção de agências reguladoras. Ou seja, poder total na presidência da república.

O México é um parceiro comercial menor do Brasil, importa 8,5 bilhões de USD, mas tem investimentos de 25 bilhões de dólares no Brasil, Claro e Femsa, entre outros. E é sempre bom lembrar que além de exportar 6 bilhões de cerveja e 4.5  bilhões de tequila, e de receber 22 milhões de turistas, já provocou no passado uma crise financeira da pior qualidade.

O país tem hoje crescimento moderado, no primeiro semestre oPIB cresceu 1.4 %, as exportações 14.4 %, as importações 16.5 %, o déficit de balança de pagamentos seria tolerável e a inflação anual prevista é de 6 %.

Segundo o Professor Sherban Cretiou, do prestigioso Instituto Tecnológico de Monterrey e da Fundação Dom Cabral, os investimentos estrangeiros são na maioria reinvestimentos. O país é muito mais aberto do que o Brasil, exporta também produtos agrícolas, mas muito dependente do poderoso vizinho. Mas tem empresas muito mais internacionalizadas do que oBrasil. Exemplo disso é o bilionário Carlos Slim, dono não só de Claro, mas também acionista importante do New York Times.

Quanto ao Brasil, além de uma relação política que está à prova agora devido às eleições na Venezuela, onde a tentativa de conciliar a posição comum falhou, há uma relação complicada devido ao uso de atravessadores mexicanos, coyotes, para os imigrantes ilegais brasileiros irem para os Estados Unidos.

Os brasileiros naturalmente vão traçar um paralelo entre aeleição da Dilma e da Claudia. Dois padrinhos fortes, populares,elegeram sucessoras. No primeiro caso já é história. No segundo é bom lembrar que o México, do ponto de vista histórico, cultural e político, nada, nada mesmo tem a ver com o Brasil. Espera-se que a gestão nova no México administre bem as finanças, mantenha uma relação equilibrada com seu maior parceiro comercial e político que são Estados Unidos, e quanto,ao narcotráfico e à segurança interna, seja protegida por forças divinas, porque aí a complexidade ultrapassa qualquer entendimento normal. Sem muita ilusão de achar que haverá mudanças radicais, porque elas podem custar muitas vidas.

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Monday, 26 August 2024

China : overcapacity

 

With electric vehicles, for instance, carmakers in Europe are already facing stiff competition from cheap Chinese imports. Factories in this and other emerging technology sectors in the West may close or, worse, never get built. - Foreign Affairs

China's economic strategy of relying on global markets to absorb its excess production has led to significant overcapacity across multiple sectors, including steel, aluminum, electric vehicle batteries, and solar panels. This overinvestment has saturated domestic markets and strained international relations as foreign governments become wary of China unloading its surplus production, not to mention the country's supply chain dominance. The consequences are concerning.  Globally, Western manufacturing faces heightened competition, risking closures and stifling innovation. Domestically, overproduction has triggered price wars, depressed profits, and led to near-zero inflation, heightening the risk of China entering a deflationary spiral.

Key Facts

  1. Excess Capacity: China has overproduced in key industries, including steel, aluminum, and electric vehicle batteries.
  2. Global Impact: Western industries face stiff competition from cheap Chinese imports, threatening local manufacturing.
  3. Economic Consequences: Overproduction is depressing prices and leading to near-zero inflation in China.
  4. Price Wars: Domestic markets are saturated, leading to intense price competition and reduced profitability.
  5. Sectoral Impact: 27% of Chinese automobile manufacturers were unprofitable in May 2024.
  6. Innovation Risk: Overcapacity threatens the sustainability of high-value manufacturing industries in the West.
  7. Debt Burden: China's debt service ratio in the private nonfinancial sector is at an all-time high.
  8. Consumer Confidence: Erosion of consumer confidence leads to further domestic consumption declines.
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Friday, 23 August 2024

DE COMO CONVIVER OU VIVER SEM CHINA

 DE COMO CONVIVER OU VIVER SEM A CHINA

 

Os primeiros chineses chegaram ao Brasil em 1812. E os portugueses que nos descobriram e colonizaram mantinham Macau como a sua colônia até recentemente. E agora que estamos comemorando oficialmente a mais recente fase de nossas relações diplomáticas, 50 anos desde que General Presidente Geisel reatou as relações diplomáticas e todos os chineses que haviam sido expulsos alguns anos antes pelos militares como espiões, presos e torturados, voltaram como se nada tivesse acontecido. E mostraram um pragmatismo na política externa que segue até os dias de hoje nas relações entre os dois países.

No momento é inimaginável o Brasil estar onde está economicamente sem essa intensa e tensa relação com a China, nosso principal mercado para commodities. E essa relação gerou um superávit no balanço comercial de 63 bilhões de dólares no ano passado, ou seja 2/3 do total de nosso superávit comercial,enchendo o balaio de nossas reservas cambiais. E os chineses têm investido mais de 73 bilhões de dólares no Brasil, onde segundo alguns dados, dominam 40 % do setor de energia. Sem falar que enquanto a Ford saía da Bahia, compraram as instalações, e os automóveis chineses concorrem bem com as demais montadoras. Num mês desembarcaram no Brasil 40 mil containers de uma só marca chinesa de carros.

 

Nossa interdependência, somos sustentáculo da segurança alimentar chinesa e de sua indústria siderúrgica, que vai exportar este ano 100 milhões de toneladas, duas vezes a produção brasileira, deve ser examinada. 37 % de nossas exportações vão para lá. E nossos produtos industriais, com poucas exceções que confirmam a regra, são Made in China. O consumidor brasileiro já não trata mais esses produtos como de segunda linha, mas em igualdade com produtos europeus. Não tem mais Feira doParaguai em Brasília vendendo bugingangas chinesas, nem sacoleiras atravessando a Ponte de Amizade em Foz. Os chineses dominaram o mercado com produtos, serviços, preços compatíveis e qualidade.

O Brasil é um paraíso para a China. Enquanto tem restrição pelo mundo afora, além de disputa com os EUA, por aqui só tem alegria. E nos vivemos na ilusão de que entendemos porque temos meia dúzia de pessoas falando o mandarim de uma civilização de seis mil anos. Aprendemos pouco sobre como a China de hoje funciona, em especial na África, e como ajudou a quebrar e dominar a Venezuela. Nós vivemos na alegria de hoje e eles, pensando nos próximos cem anos.

O teste será a próxima visita de estado do Presidente Xi em novembro, com insistência chinesa para que Brasil faça parte daRota da Seda. E com isso se separa, independentemente de nossa associação nos BRICS, da UE e EUA. Se correr o bicho pega, se ficar o bicho come.

 

A nossa relação com a China depende mais deles do que danossa vontade política, já que não temos nem visão, nem projeto a longo prazo. Ao contrário da China. E os chineses são cruéis na persecução dos seus objetivos estratégicos. Hoje eles determinam o preço do minério, usam instrumentos de pressão diplomática e política, veja as licenças para exportação de carne, momentos de controle mais rigoroso da importação de soja e recusa das cargas de minério. Agora aparentemente precisam de nós. Mas, a segurança alimentar para eles é fundamental e ela será desenvolvida com a agricultura na China, notadamente no extremo norte do país, beneficiada com clima quente e terra fértil.

Vale a pena lembrar o episódio da construção de usina de Três Gargantas, para a qual os empreiteiros brasileiros forneceram toda a engenharia de Itaipu, esperando que iam ter acesso à construção. O então Governador de Minas, Eduardo Azeredo,foi à China, onde foi recebido pelas mais altas autoridades, tentando vender serviços de empreiteiras. Nada. 

O Brasil, em troca de nada, apoiou a entrada da China na OMC como economia de mercado, contra os Estados Unidos, e por causa disso os chineses sequer abriram mais mercado para produtos ou commodities brasileiros. Aliás, fora do vinho Miolo, o Brasil não vende produtos com marca na China. Temos uma fábrica de WEG, representação da Suzano e dos exportadores de minério e carnes. Das entidades empresariais, a FIEMG tinhaum escritório na década de 90, nenhuma notícia.

Revendo a posição brasileira no caso da Rota da Seda, será difícil escapar de não fazer parte. E será muito mais difícil  fazer parte. Xi não pode voltar para China do Brasil sem um ganho diplomático significativo. Então a pressão será enorme e a vista cobrirá o dia a dia dos negócios. O fato é que analisar quanto aChina é dependente do Brasil, a teoria de meio copo cheio, meio copo vazio, aqui não se aplica. Do ponto  de vista chinês, são eles que dão o copo cheio ao Brasil. E do nosso lado, nos hoje não sobrevivemos sem a China.

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Saturday, 17 August 2024

NO RIO DE JANEIRO O DINHEIRO FOI AONDE?

 

One More (Second) Thought 

With the Paris Olympics in the rearview mirror (and the LA version still four years away), it's time to put away the sports and start counting the money.

Paris? A big winner, not least because it managed beautiful games that didn't come close to busting the budget the way other host cities have done (with Rio going over 300% over budget).

NBC also did extremely well for itself, attracting more than 30 million viewers across all its platforms for what it called "Paris Prime" and "US primetime." That's about twice as many as the Tokyo Olympics in 2021 and almost three times as many as watched the Beijing winter Olympics.

The new sport of breaking didn't fare quite as well. Over and above that controversy over the Australian contestant, it turned out to be a one-and-done event, though cricket and other new sports will debut at the next Summer Olympics.

Which leads to perhaps the biggest way people are counting the money for the Paris Olympics: the bets placed. While sports betting sites anticipated record wagers for the various events, as of two days before the breaking competition, the major sites weren't posting any odds for them at all. That’s more than you can say for the Notre Dame swim team, which decided to run its own sports book on events and got a one-year suspension for its troubles. 17.8.2024. Bloomberg


A notícia acima foi publicada pela Bloomberg.Veja a primeira linha. Nos JO do Rio de Janeiro gastaram recorde de 300 % a mais do que previsto, e ninguém se incomodou com isso. Com tantos órgãos de controle que temos, ninguém faz balanço de que sobrou dos jogos olímpicos, nem  como ficaram as finanças. País rico é assim mesmo.

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